"INFRAROUGE"

Publié le par catlove

Super émission hier soir « Infrarouge » émission comme dab un peu tard (22h51) 4959610110_5c0dcc32a9.jpg Maurice  Papon né le 3 septembre 1910 à Gretz-Armainvilliers (Seine-et-Marne), France mort le  17 février 2007 à Pontault-Combault (Seine-et-Marne), France) IL était homme politique et haut-fonctionnaire français, condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité pour des actes commis en tant que fonctionnaire du régime de Vichy.  Préfet de police de Paris entre 1958 et 1967, il est également connu pour son rôle capital dans la répression sanglante des manifestations du 17 octobre 1961 et du 8 février 1962.Après des études secondaires à Paris, au lycée Montaigne et au lycée Louis-le -Grand, il fait des études de droit et de lettres et entre dans l'administration publique à l'âge de 21 ans, au ministère de l'air. Il passe ensuite d'autres diplômes de droit et d'économie politique. Il est nommé en 1935 rédacteur au ministère de l'intérieur. En 1939, il est affecté comme sous-lieutenant au 2e régiment d'infanterie coloniale et envoyé à Tripoli en Grande Syrie (aujourd'hui, au Liban). Il est rapatrié en France pour raisons de santé. Après l'Armistice, il rejoint le nouveau régime de Vichy en tant que sous-préfet de première classe. Organisation soutenant le Front populaire, Maurice Papon adopte en 1940 les idées de la Révolution nationale du Maréchal Pétain et de son gouvernement. Il est nommé en 1942 secrétaire général de la préfecture de la Gironde, à Bordeaux, en zone occupée. Bras droit du préfet de la Région Aquitaine Maurice Sabatier, il dirige le Service des questions juives. Jusqu'en mai 1944, ses services recenseront les Juifs dans les hôpitaux, les sanatoriums et les maisons de retraite et organiseront l'arrestation et la déportation des Juifs de la région bordelaise vers le camp de Drancy créé en 1941.À la Libération, Maurice Papon fournit un certificat de résistance, daté du 25 octobre 1944 et signé du « colonel Ollivier », qui indique qu'il aurait appartenu au réseau Jade- Amicol à compter du 1er janvier 1943. Son authenticité a été fortement remise en question ces dernières années, elle avait déjà été rejetée en 1952 par la commission des anciens combattants du département de la Seine. Papon a été confirmé après-guerre dans ses fonctions par le Général de Gaulle et n'a pas été inquiété par la commission d'épuration. D'abord nommé préfet des Landes, il réintègre le ministère de l'intérieur en octobre 1945. Selon Olivier Guichard, le général de Gaulle « connaissait parfaitement le passé » de ce fonctionnaire Il est nommé préfet de Corse en 1947, puis préfet de Constantine (Algérie) en 1949. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1948. En 1951 il devient secrétaire général de la préfecture de police de Paris. En 1954 il part pour le Maroc comme secrétaire général du protectorat, où il aide à réprimer les nationalistes marocains. Il est nommé officier de la Légion d'honneur. En 1956 il retourne à Constantine pendant la Guerre d'Algérie En avril 1958, Maurice Papon est nommé préfet de police de Paris à ce poste stratégique, Maurice Papon joua un rôle important dans la crise qui suivit le Soulèvement d'Alger le 13 mai 1958. En janvier 1967, Maurice Papon quitte la préfecture de police de Paris. Il est nommé président de Sud-Aviation, ancêtre de l'Aérospatiale. En 1968 il est élu député UDR du Cher. À l'automne de la même année, il devient trésorier de l'UDR, appuyé par le chef de l'État, le général de Gaulle. Il occupe ce poste pendant près de trois ans. Il est élu maire de Saint-Amand-Montrond (Cher) en mars 1971. Il le restera jusqu'en 1983. Il posera, en outre, la première pierre du lycée Jean Moulin. En 1972 il devient président de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Il est réélu député en 1973 et 1978 De 1978 à 1981, il est ministre du Budget dans les deuxième et troisième gouvernements de Raymond Barre. L'affaire déclenchée quatre jours avant le scrutin présidentiel fut dénoncée comme une opération politique. Elle touchait un ancien préfet, député RPR du Cher, ministre du Budget du gouvernement de Raymond BarreLe 15 décembre 1981, un jury d'honneur composé d'anciens résistants déclare que Maurice Papon est bien un ancien résistant. Il ajoute cependant qu'en restant en fonctions à la préfecture de Gironde, Maurice Papon fut mêlé de ce fait « à des actes contraires à l'honneur », et estime que ce dernier aurait dû démissionner en 1942. Il est inculpé en 1983 de crimes contre l'humanité mais ce n'est qu'en 1997 que débute son procès, après 17 années de batailles juridiques. Il est renvoyé, le 18 septembre 1996, devant la cour d'assises de la Gironde Il est condamné en 1998 à une peine de 10 ans de réclusion criminelle, d'interdiction des droits civiques, civils et de famille pour complicité de crimes contre l'humanité par la cour d'assises Son procès est porteur de significations différentes pour certains, il représentait une dernière chance de confrontation du peuple français avec son passé collaborationniste, pour d'autres il symbolisait le avivement inutile de blessures anciennes et de facteurs de divisionsMais par son attitude jugée arrogante, et par son absence complète de regrets et de remords, Maurice Papon a cristallisé les sentiments de haine de beaucoup, bien au-delà des victimes elles-mêmes. Papon a été jugé coupable d'avoir ordonné l'arrestation de 1 560 juifs, dont des enfants et des personnes âgées, entre 1942 et 1944. La plupart des victimes ont été déportées à Auschwitz.Une des questions principales du procès était de déterminer dans quelle mesure un individu doit être tenu responsable lorsqu'il fait partie d'une chaîne de responsabilités. Le procureur général requiert une peine de 20 ans de réclusion criminelle, alors que la réclusion criminelle à perpétuité était encourue. La peine finalement prononcée a été dénoncée par les avocats du condamné comme une peine de « compromis ».Cette remise en liberté a été très critiquée. Le rapport médical décrivant Papon comme « impotent et grabataire » parut démenti spectaculairement quand l'ancien prisonnier quitta à pied la prison de la Santé. La libération de Papon a été rendue possible par la loi « Kouchner » du 4 mars 2002 qui prévoit que les prisonniers peuvent être libérés s'ils souffrent d'une maladie incurable ou si leur incarcération met en danger leur santé. Papon est le deuxième Français à bénéficier de cette loi, alors que 27 octogénaires français sont entrés en prison en 2001. La libération de Maurice Papon a été approuvée par l'ancien garde des Sceaux et ancien président du Conseil constitutionnel, Robert Badinter. Maurice Papon a eu de nouveau affaire à la justice en 2004-2005, pour avoir arboré illégalement la Légion d'honneur en public, alors que ses décorations lui avaient été retirées suite à sa condamnation .Papon est assigné à résidence.Hospitalisé le 8 février 2007 à La Francilienne, clinique de Pontault-Combault en Seine-et-Marne à la suite de problèmes cardiaques et pour une intervention sur son pacemaker, il y meurt le 17 février 2007 à l'âge de 96 ans. Sa mort a suscité peu de réactions spontanées des milieux politiques et associatifs. Maurice Papon a été inhumé le 21 février 2007 dans le cimetière de Gretz-Armainvilliers aux côtés de ses parents et de sa femme, Paulette, décédée en mars 1998, deux jours avant la fin du procès. Selon son avocat « il a été inhumé avec la légion d'honneur retirée après sa condamnation, Ses funérailles ont été célébrées par le père Michel Lelong, un prêtre récipiendaire de la légion d'honneur connu pour son dialogue avec l'islam et son hostilité au sionisme et à l'Etat d'Israël. Une quarantaine de personnes, autant de journalistes et de policiers, ont assisté à cette oraison funèbre

Certains propos ont été repris sur des documents officiels 

donc pas de moi je m'en escuse ,  malgré des notes  prises trop complexe de ce souvenir de tout . 

j'ai mis l'écriture en rouge ,pour le souvenir de tout ce sang versé. 

Publié dans reflexions du moment

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