La prostitution est le plus vieux métier du monde

Publié le par catlove

cette phrase du psychiatre allemand Richard Krafft-Ebing (1840-1902) :

 

     "Si c’est nécessaire, c’est un bien. Si c’est un mal, il n’est pas nécessaire"     

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Elle a officiellement commencé en Occident en 600 avant Jésus-Christ, dans la Grèce de Solon. C’est à ce législateur que l’on doit d’avoir introduit la notion d’argent dans la relation sexuelle.

Que la prostitution ait toujours existé ne suffirait d’ailleurs pas à la légitimer.

Excuse-t-on la barbarie ou le viol parce qu’ils sont vieux comme le monde ?

Pareille déception est-elle "nécessaire" ?

Le recours à la prostitution ne fait qu’aggraver les problèmes qu’il prétend résoudre.

 La prostitution est un exutoire fallacieux qui conduit les individus en souffrance à l’infliger à leur tour, et place la personne prostituée au terme de cette chaîne de détresse.

Si la prostitution est nécessaire, pourquoi ne pas prendre des mesures franches ? Et proposer, par exemple, comme on le fait pour l’armée, un service national prostitutionnel pour les jeunes femmes ? Ceux qui clament la "nécessité" de la prostitution auraient-ils l’honnêteté de ne pas la réserver aux femmes et sœurs des autres ?

La prostitution n’a jamais supprimé ni diminué les viols et les agressions.

Pour s’en convaincre, il suffit de constater à quel point ces comportements demeurent répandus. La démarche d’un client diffère de celle d’un agresseur. Un violeur ne trouve son plaisir que dans la contrainte : pourquoi payerait-il une passe auprès d’une personne qui présente toutes les apparences du consentement ?

La justification et la banalisation de la prostitution, lieu de violence sexuelle par nature, barre la route au changement des mentalités qui rendrait possible une diminution des viols.

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